Comment déterminer le coefficient de sécurité en RDM?

En simulation et en calcul de résistance des matériaux (RDM), il n’est pas possible de se limiter seulement aux conditions théoriques et aux valeurs théoriques. Il y a toujours des différences même légères entre les contraintes dans les limites théoriques et la pratique.

C’est la raison pour laquelle par exemple, nous souhaitons connaitre et utiliser les données des fabricants de matière (la caractérisation de la matière précisément). Si on utilise un matériau qui a une limite d’élasticité définie théoriquement dans sa désignation ou sa fiche technique, alors cette valeur peut varier selon les conditions de production et la composition des matières premières et autres paramètres.

De plus, les conditions de fonctionnement peuvent entrainer des cas qui dépassent les limites calculées pour une raison ou une autre, ce qui constitue un éventuel danger pour l’utilisateur.

Pour obtenir un résultat fiable, il faut des données d’entrées correctes.

Le coefficient de sécurité a pour but de prendre une marge de sécurité entre le calcul théorique et la réalité. Pour avoir une condition de résistance d’un matériau, on prend théoriquement une contrainte qui ne dépasse pas la limite élastique (pour éviter toute déformation plastique permanente) et dans la pratique, la limite élastique ne peut pas être exactement celle de la théorie, vues, qu’il y a des défauts dans la matière qui causent des contraintes supplémentaires.

Ci-dessous, un des tableaux pour déterminer la valeur du coefficient de sécurité (https://fr.wikipedia.org/wiki/Coefficient_de_s%C3%A9curit%C3%A9).

Par exemple, dans le cas d’un exemple de bac plastique : Nous avons pris un coefficient de 2 car la charge exercé sur la structure, les contraintes et le comportement sont connus. De plus, il s’agit de calcul statique (sans fonctionnement dynamique donc sans à-coups). Si le client le souhaite, nous pouvons modifier à la hausse ce coefficient, en cas de doute sur les valeurs.

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